L’email marketing, c’est un peu comme la salle de sport. Tout le monde a son avis sur la « meilleure » approche, mais entre les conseils bien intentionnés et la réalité, il y a souvent un fossé.
Vous avez peut-être déjà entendu :
- « Plus ta liste d’abonnés est grosse, mieux c’est ! »
- « Il ne faut surtout pas trop envoyer d’e-mails, sinon les gens se désabonnent ! »
- « Le taux d’ouverture, c’est LE chiffre à surveiller ! »
Eh bien… non. Ces idées reçues sont non seulement fausses, mais elles peuvent même nuire à votre stratégie et à votre chiffre d’affaires. Aujourd’hui, on va dégommer 4 mythes qui vous empêchent d’exploiter tout le potentiel de vos emails. Prêts ? C’est parti !
Mythe 1 : Les désabonnements sont une catastrophe
C’est LA peur de beaucoup d’entrepreneurs. Vous voyez un désabonnement et c’est la panique. Vous vous imaginez vos abonnés partir en courant, déçus, trahis… STOP !
En réalité, les désabonnements sont une bonne chose.
Oui, vous avez bien lu. Un désabonnement, c’est une personne qui vous dit : « Merci, mais ton contenu n’est pas fait pour moi ». Et c’est OK. Parce qu’une liste remplie de gens peu intéressés, c’est une liste qui ne sert à rien.
Pourquoi c’est une bonne nouvelle ?
- Votre taux d’engagement reste élevé.
- Vos e-mails arrivent plus facilement en boîte de réception.
- Vous parlez à des gens qui VEULENT vraiment vous lire.
Exemple concret : J’ai accompagné une entrepreneure qui flippait à chaque désabonnement. On a fait le tri dans sa liste, supprimé les abonnés inactifs… et son taux d’ouverture a explosé. Moins d’abonnés, mais plus d’impact.
Mythe 2 : La ligne d’objet d’email fait tout
La ligne d’objet d’email, c’est comme l’emballage d’un cadeau. Elle peut donner envie d’ouvrir… mais si le contenu est nul, ça ne sert à rien.
Vous pouvez avoir la meilleure accroche du monde, si vos abonnés ne vous font pas confiance, ils n’ouvriront pas vos emails. En revanche, si vous avez bâti une vraie relation, ils ouvriront même si votre objet est juste « Hey ! ».
Ce qui compte VRAIMENT ?
- La régularité : Si vous envoyez un email tous les 6 mois, ne vous attendez pas à des miracles.
- La qualité du contenu : Si vos abonnés savent que vous apportez de la valeur, ils ouvriront.
- La personnalisation : Un email qui parle directement à la personne performe toujours mieux.
Petit test : Plutôt que de passer 2h à brainstormer une ligne d’objet, passez ce temps à améliorer votre contenu. Vous verrez la différence !
Mythe 3 : Plus d’emails = Plus de plaintes pour spam
Beaucoup d’entrepreneurs ont peur de trop envoyer d’emails. Ils se disent : « Si j’envoie un email par semaine, les gens vont me signaler comme spam. »
FAUX !
Ce qui pousse quelqu’un à signaler un email comme spam, ce n’est pas la fréquence, c’est la pertinence.
Pourquoi envoyer régulièrement est une bonne stratégie ?
- Vos abonnés se souviennent de vous.
- Vous entretenez la relation et l’engagement.
- Vous augmentez vos chances de vendre.
Exemple concret : Un client à moi passait de 1 email par mois à 1 email par semaine. Résultat ? Moins de signalements, plus d’engagement, et des ventes en hausse. Parce que ses abonnés avaient appris à attendre ses emails !
Mythe 4 : Le taux d’ouverture est l’indicateur ultime
C’est LE chiffre que tout le monde regarde. « Mon email a eu 45% d’ouverture, c’est génial ! » Oui… mais combien de ventes ?
Le taux d’ouverture, c’est juste une porte d’entrée. Ce qui compte, c’est ce qui se passe APRÈS.
Ce que vous devez suivre :
- Le taux de clics : Qui passe à l’action ?
- Le taux de conversion : Qui achète ?
- La réponse de vos abonnés : Reçoivent-ils bien votre message ?
C’est comme avoir une vitrine de magasin sublime. Si personne ne pousse la porte et n’achète, ça ne sert à rien.
Stop aux idées reçues, place à l’action !
L’email marketing est un outil puissant, à condition de l’utiliser intelligemment.
Récapitulons :
- Les désabonnements ? Normaux, voire bénéfiques.
- La ligne d’objet ? Importante, mais pas plus que la confiance.
- La fréquence ? Mieux vaut trop que pas assez.
- Le taux d’ouverture ? Pas un indicateur ultime.
Si vous appliquez ces conseils, vos emails deviendront bien plus efficaces.
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